Dorothée – 24 ans (Chartres)
« A la pré-adolescence, j’ai eu des crises d’acné terribles. Ma mère a pris un rendez-vous chez le dermatologue qui m’a prescrit du roaccutane, un médicament à base de d’isotrétinoine. C’est vrai que sur le moment, ça été très efficace, mon acné sévère a disparu petit à petit. Mais j’étais desséchée de partout, la peau, les muqueuses, je me grattais … c’était vraiment inconfortable. Qu’est-ce que j’ai pu boire comme litres d’eau à cette époque ! Puis j’ai rencontré Stéphane, on vit ensemble depuis un an et on aimerait avoir des enfants, mais j’ai peur parce que j’ai lu que le roaccutane pouvait occasionner des malformations chez le nouveau-né et ça ne fait pas très longtemps que je l’ai arrêté. Si c’était à refaire, je jure que j’irais voir un naturopathe pour faire le choix de solutions plus naturelles pour mon acné, ça m’aurait évité cette inquiétude sourde et angoissante. Du coup, j’ai changé toute ma gamme de produits cosmétiques, je ne prends que du bio labellisé ou je fais ma petite « tambouille » dans ma cuisine avec des masques à l’argile et d’autres ingrédients qu’on a toutes à portée de main. »
Graziella – 61 ans (Toulon)
« Je suis tombée par hasard sur un blog qui donnait des conseils et des recettes pour fabriquer des produits cosmétiques à la maison avec des plantes, des huiles, des extraits de fleurs… rien que des ingrédients naturels. Je me suis inscrite à un atelier où j’ai pu fabriquer mes premiers cosmétiques : lait corporel à l’huile d’argan et d’abricot, crème hydratante à l’aloé vera, baume de soin pour les lèvres au beurre de karité et même une eau de toilette personnalisée avec des huiles essentielles bio que j’ai choisies en fonction de mes fragrances préférées. J’ai trouvé ça génial ! Avant mes 55 ans, ma peau ne me posait pas de problème, elle était plutôt normale. Puis les années passant, elle est devenue plus réactive, plus difficile à soigner et les cosmétiques conventionnels n’agissaient plus de la même façon. Je n’ai pas persévéré dans la fabrication « home made » de mes cosmétiques parce que je ratais une crème sur deux. On me dit souvent que j’ai deux mains gauches. Et puis, il faut avoir des règles d’hygiène très strictes, c’est contraignant. Malgré tout, je n’achète plus que des cosmétiques labellisés Cosmébio, je lis vraiment les étiquettes même si ça prend plus de temps et je n’hésite pas à poser des questions si un flou subsiste sur la composition. Je n’ai pas envie de me « tartiner » le visage et le corps avec n’importe quoi !»