En finir avec les allergènes et les perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques
Produits non bio pour bébés et jeunes enfants
Les derniers tests passant au crible les cosmétiques traditionnels pour bébé ne sont guère rassurants. On trouve des perturbateurs endocriniens et des allergènes dans les lingettes nettoyantes, les gels lavants, les laits hydratants et aussi dans les dentifrices. Pourtant les publicités ne cessant de souligner la fragilité et la sensibilité de la peau des tout-petits, on pourrait espérer plus de formules hypoallergéniques.
Evitez les produits contenant du méthylisothiazolinone (allergène), du phénoxyéthanol (toxique pour la reproduction) et de l’EDTA (potentiellement irritant). Il faut aussi faire attention aux huiles essentielles contenues dans les produits pour bébés, si elles sont présentes, ce doit être en quantité infinitésimale. De toute façon, ils ne doivent jamais contenir des huiles essentielles interdites telles que l’armoise, l’absinthe, la rue, la tanaisie, la sabine, l’hysope, le thuya du Canada … Prenez conseil auprès de votre pharmacien si vous hésitez.
Cosmétiques non bio (crèmes, shampoings, déodorants …)
Paraben, triclosan, stearalkonium chloride, behentrimonium methosulface, parraffinum liquidum, dimethicone, ammonium lauryl sulfate, alkyphénols … n’allons pas plus loin, cette liste est parfaitement « imbuvable ». C’est pourtant justement ce que l’on fait « boire » à notre peau si nous ne prenons pas garde aux étiquettes. Derrière les belles promesses des publicités, le risque de toxicité, d’allergie et d’irritation nous guette. Il ne s’agit pas d’être alarmiste, mais simplement informé pour se prémunir.
Les engagements des fabricants de cosmétiques bio ?
Principalement à utiliser des matières premières issues de l’agriculture biologique. Le pourcentage varie en fonction des labels. Tous les cosmétiques biologiques font l’objet d’un cahier des charges. Nature andamp; Progrès met régulièrement à jour les critères d’obtention de sa mention. Dans les 25 pages de son dernier cahier des charges, très exigeant, il interdit l’huile de palme dans plus de 70 matières premières, les techniques faisant appel aux manipulations génétiques, les nano-particules pour tous les ingrédients.
Les fabricants de cosmétiques bio partagent les valeurs suivantes :
- Faire le choix d’emballer les produits en réfléchissant sur des critères écologiques, les emballages non recyclables sont écartés.
- Evoluer vers un pourcentage plus important d’ingrédients issus de l’agriculture biologique quand ils ne sont pas déjà à 100 %.
- Ils se préoccupent, lors de la fabrication, d’économiser l’énergie et dans la mesure du possible, d’utiliser des énergies renouvelables.
- Ils refusent que les ingrédients cosmétiques composant leurs produits soient testés sur des animaux.
- Ils ne se satisfont pas d’une transformation de type décoloration chimique, irradiation, déterpénation ou ionisation des matières premières.
- Ils aiment les enfleurages sur huile végétale, les extraits végétaux et jus de plantes, les huiles essentielles pures non fractionnées.
Conscients que leurs produits ont un impact important sur la santé des personnes, ils se penchent toujours sur une amélioration de leur fabrication. Les consommateurs peuvent se fier aux cosmétiques labellisés bio.